Choisir son tapis : les éléments à connaître

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Comme dans toute relation, arrive le moment où l’on souhaite s’investir et s’engager sur le long terme. Dans la pratique physique du yoga, c’est aussi le moment où l’on souhaite avoir un instrument qui nous accompagne et nous soutienne : notre premier tapis digne de ce nom. Dans cet article, je ne te propose pas un guide d’achat mais des pistes pour ta propre recherche du tapis qui répondra au mieux à tes besoins. 

Pourquoi investir dans un tapis de yoga ?

Avant même d’évaluer le budget ou les détails techniques, la première question est : est-ce que j’ai vraiment besoin d’un tapis de yoga ?

Contre cette envie permanente de “consommer” le yoga plus que de le vivre, on peut entendre de ci de là : “on a besoin de rien pour pratiquer à part soi-même”. C’est en partie vrai, il n’est nul besoin de vêtements autres que confortables (voire pas de vêtements si on le souhaite) et d’espace autour de soi pour pratiquer le yoga.

Au risque de me répéter encore, le yoga n’est pas que la pratique des asanas, des postures. C’est l’assise en méditation, les pranayama, le chant, étudier les textes védiques, la philosophie, le sanskrit, l’anatomie … Bref, je pense qu’il est toujours utile de rappeler que le yoga n’est pas qu’une pratique physique. Ceci dit, comme en toute chose, il est bon de ne pas tomber dans un extrême ou dans l’autre.

S’il est bien entendu tout à fait possible d’avoir une approche minimaliste, pratiquer à même le sol atteint rapidement ses limites, à commencer par celles de nos articulations. Lorsque l’on pratique régulièrement, quotidiennement ou non, le besoin d’un tapis adapté se fait ressentir. 

Idéalement, un tapis adapté va nous permettre de pratiquer en sécurité (en commençant par nous empêcher de glisser) et dans le confort (parce qu’écraser ses os au sol de tout son poids n’est pas recommandé). Mais quels sont les différents points à prendre en compte dans la recherche de son tapis ? 

Quels éléments prendre en compte ?

Définir ses usages

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Au-delà des considérations déjà évoquées et de la question du budget (qu’il ne faudra pas négliger non plus), je pense qu’il faut se poser la question de son usage. On peut même parler de ses usages, car un même tapis peut répondre à différents usages et besoins comme on peut le voir dans cet article.

On commence par interroger ses besoins avec les points suivants. 

Lieu de pratique

  • Est-ce que je souhaite un tapis de voyage pour pratiquer au fil de mes déplacements ? 
  • Est-ce que ma pratique est plutôt sédentaire, à la maison ? 
  • Est-ce que je voudrais un tapis qui couvre les deux possibilités ?

Fréquence : ce point en apparence anodin renvoie à des problématiques de durabilité du matériel, mais aussi de son entretien et de son rangement / stockage

  • Est-ce que je pratique tous les jours ou occasionnellement ? 

Spécificités recherchées : les caractéristiques qui sont spécifiques à mon corps, à ma situation 

  • De quelle caractéristique physique spécifique dois-je tenir compte ?
  • Est-ce que je dois porter une attention particulière à certaines parties de mon corps ? (par exemple des genoux ou poignets sensibles)
  • Est-ce que j’ai une transpiration abondante (notamment au niveau des pieds et / ou des mains) ? La réponse seule à cette question peut définir un choix de matière précise.

Types de pratique : les besoins du Yin yoga en terme de tapis ne seront pas ceux de l’Ashtanga 

  • quel(s) type(s) de yoga je veux pratiquer ?

Ce qui nous intéresse ici c’est de savoir si j’ai besoin d’un tapis anti-dérapant pour être en sécurité si ma pratique est dynamique comme en Vinyasa, Ashtanga ou si je cherche avant tout le confort d’un tapis moelleux.

Sur ce point, je trouve qu’il y a beaucoup de segmentation marketing sur le marché des tapis de yoga, il ne faut pas en être dupe. 

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On recommande par exemple des tapis épais (5 mm ou plus) pour les pratiques lentes à immobiles, comme le Hatha, le Yin yoga, le restauratif ou même le Kundalini. Je trouve en effet logique de recommander des tapis plus épais et donc plus moelleux pour des pratiques plus statiques (même si c’est mal connaître le hatha ou le kundalini) mais ce n’est pas une règle générale ! 

Pondérons ces généralités qui peuvent amener à penser que notre pratique n’est pas assez avancée pour tel ou tel tapis. Pour le Yin par exemple, on peut tout à fait pratiquer sur un tapis fin (ou même le tapis du salon) en utilisant simplement un coussin ou une couverture pour amortir les points de contacts avec le sol, protéger les genoux ou les hanches par exemple. De la même façon, recommander un tapis plus fin pour les pratiques dynamiques ne me semble pas indispensable. Bien entendu qu’un tapis plus épais peut apporter plus d’instabilité, mais ça n’est vraiment pas une vérité absolue à mon avis. Il existe donc des tapis épais très anti-dérapants et des tapis fin qui sont de vrais patinoires – on voit donc bien ici que l’épaisseur ne fait pas la pratique, c’est avant tout un choix personnel.

Et c’est bien là le plus important : respecter nos besoins dans le choix d’un tapis et suivre nos envies. Je me rappelle il y a des années de cela avoir entendu que “plus la pratique est avancée, plus le tapis est fin” – ou comment mettre une pression inutile sur les yogin.is en quête d’un “bon tapis”, sans parler du danger pour celleux qui ont besoin spécifiquement d’un tapis épais. S’interroger, exactement comme dans la pratique, reste la meilleure source pour trouver les caractéristiques de son tapis “idéal”.

Connaître les points techniques

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Selon la matière et la composition du tapis, il n’y aura pas le même rendu. Il est donc important de se poser aussi la question des qualités suivantes pour son tapis.

Adhérence. On parle aussi d’anti-dérapant, de grip ou de traction. Ce qui est important ici, c’est que nos mains et pieds ne glissent pas dans une posture ou une transition. Une mauvaise adhérence nous fait glisser mais surtout est une source potentielle de blessure dans la pratique. 

C’est personnellement la qualité essentielle que je recherche dans un tapis. Pour le tester, rien de tel que adho mukha svanasana, la posture du chien tête en bas, tenue plusieurs souffles, pour vérifier ce fameux “grip”. Si tu as le temps, une salutation au soleil permet aussi de voir sa tenue dans un flow.

Mais si certaines personnes dont je fais partie cherchent l’adhérence absolue façon mouche sur un lustre, ce n’est pas le cas de tout le monde. Si tu pratiques des flows rapides, du power yoga ou du vinyasa, un tapis plus doux, laissant glisser tes pieds et mains, pourrait mieux te convenir. 

Texture – lisse ou granuleux, tous les tapis n’ont pas le même toucher. La texture va jouer dans l’adhérence globale mais il ne faut pas négliger le confort du toucher. 

Porosité. Elle est liée à la matière et la manière dont est composé ton tapis. Un tapis “closed-cells”, c’est-à-dire “à cellules fermées », va empêcher toute absorption de liquide. Il sera donc facile à laver et ne retiendra pas ta transpiration une fois ta séance terminée. C’est le cas des tapis en caoutchouc naturel (dont je suis une grande fan). Le revers de la médaille : il faut les laisser sécher à l’air libre après nettoyage sans les replier pour s’assurer qu’ils sont entièrement secs.

Un tapis “open-cells”, c’est-à-dire “à cellules ouvertes », va quant à lui être une bonne alternative pour les personnes qui ont une transpiration abondante des mains / pieds ou qui pratiquent du Bikram ou Hot yoga, avec des températures élevées. Ce genre de tapis permet d’allier absorption et adhérence, mais il faut en retour lui accorder beaucoup de soin côté entretien et hygiène. Il s’agit souvent de tapis qui mélange TPE (l’élastomère thermoplastique), dérivés plastiques et caoutchouc. 

On le comprend donc, la porosité a un impact très important sur la durabilité de son tapis, sur l’entretien, le nettoyage mais aussi l’hygiène à long terme. 

Engagement écologique

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Un point qui est important et qu’on peut avoir tendance à oublier si l’on se focalise uniquement sur l’objet : est-ce que mon tapis est éthique ? Chercher un tapis adapté à nos besoins est en effet un bon moyen de sortir les principes philosophiques yogiques des livres ou des cours pour une véritable mise en pratique. 

Avant toute chose, réfléchir à l’impact socio-écologique de cet objet :

  • Comment est-il réalisé ? Est-ce que sa création permet des conditions de travail équitable ?
  • De quoi est-il composé ? Est-ce que les matières premières sont issues d’un traitement respectueux de l’environnement et de ses habitants ?
  • Quel est l’impact carbone de sa réalisation ? De sa distribution ?
  • Comment est-il emballé ? La marque privilégie-t-elle des contenants recyclables ?

On peut au-delà de ses premières investigations, questionner sa durabilité et plus particulièrement son cycle de fin de vie :

  • Quelle est sa durée de vie moyenne ? Pour cette question, il vaut mieux se tourner vers les retours d’expérience d’autres utilisateur.ices.
  • Est-ce que mon tapis est recyclable ? Est-ce qu’il est biodégradable ou peut être composté ? 

Cette question pour moi élimine tous les tapis plastiques ou composites – à moins d’avoir un besoin ultra spécifique et de ne pas trouver d’autre alternative, il me semble essentiel de se tourner vers des tapis (et accessoires) respectueux de l’environnement, ne produisant pas de déchet ou pouvant être recyclés.

En plus de fournir sources et traçabilités sur tous les points mentionnés, un autre point à prendre en considération sont les engagements de la marque choisie. Quelles sont les actions de solidarité que la marque décident de promouvoir ? 

Cela peut passer par des dons à des associations ou être affiliée à 1% for the Planet par exemple.

Nos achats sont porteurs de choix et de messages, qu’on le veuille ou non, et soutenir des entreprises éco-responsables me semble une évidence en tant que yogin.is.

Voici quelques exemples d’engagements que l’on peut trouver chez JadeYoga et Liforme, deux marques que j’affectionne :

  • JadeYoga : non content de planter un arbre pour chacun de ses tapis vendus, la marque a également un programme de dons de tapis pour des personnes ne pouvant y accéder financièrement. Elle crée aussi des tapis spécifiques dont chacune des ventes reverse 5$ à des associations diverses (sensibilisation à l’autisme, recherche et aide contre les cancers du sein et ovariens, associations environnementales …). 
  • Liforme : la marque propose des tarifs réduits pour les étudiants ou les travailleurs essentiels mais également des tapis dont 5% sont reversés à des associations comme GLAAD (LGBTQIA+) ou Friends of the Earth (Les Amis de la Terre en France).

Ces types d’engagements permettent non seulement de sensibiliser sur des causes mais aussi d’impliquer encore plus leurs client.es dans une démarche solidaire et éco-responsable.

Goûts et couleurs

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Après toutes ces questions et ces longues investigations, il reste encore un élément déterminant : l’envie esthétique et visuelle !

Bien qu’elle puisse être parfois trompeuse – que la personne qui n’a jamais acheté un tapis le trouvant avant tout beau me jette la première brique de yoga – l’apparence de ton tapis compte ! Il s’agit de ton espace sacré. 

Même les jours de fatigue, dérouler mon tapis me donne du baume au cœur. Il est à l’image de ce que j’aime – que cela soit son graphisme ou sa couleur éclatante, tout en lui me plait. Optes donc pour un tapis qui éveille en toi de la joie, une couleur qui t’apaise ou te motive. C’est à mon sens tout aussi important qu’une bonne adhérence.

Ma sélection perso de tapis

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Il s’agit ici de ma sélection de tapis qui répondent à mes critères. Il me semble donc judicieux de préciser avant toutes choses certains points.

Ce que je recherche dans un tapis de yoga :

  • de l’adhérence, le niveau juste en dessous du velcro ^^
  • facilité d’entretien
  • durabilité / résistance
  • impacts écologiques (de la fabrication au recyclage)

Niveau besoin spécifique, mes genoux sont sensibles donc j’ai besoin d’un peu de moelleux. Ma pratique est diverse : kundalini, yin yoga, hatha et (pas assez de) vinyasa.

Mes tapis sont tous en caoutchouc naturel par choix – il existe d’autres alternatives écologiques naturelles comme le liège, mais je ne m’y retrouve pas côté adhérence (oui, je pense qu’on peut parler d’addiction au grip à ce niveau).

Voilà les critères à garder en tête pour la sélection ci-dessous. 

1,5 mm – le tapis de voyage

Tout d’abord pour ce modèle ci, on interroge la question du lieu : est-ce que je pratique toujours au même endroit ou est-ce que je me déplace souvent ? La question du poids du tapis est importante si on doit se déplacer avec souvent et importe peu si on pratique chez soi.

Les tapis de voyages peuvent paraître au premier abord un peu gadget mais ils condensent généralement les caractéristiques appréciables suivantes :

  • léger : avec un poids maximum d’1kg en moyenne, vos bagages s’en trouveront grandement allégés 
  • peu encombrant : les tapis de voyage peuvent se rouler bien entendu mais on peut les plier comme une serviette pour les faire entrer dans des petits bagages
  • technique : un bon tapis de voyage doit proposer des caractéristiques techniques égales (ou presque) à celles des tapis plus lourds 

Tu as déjà couru entre deux trains avec ton sac à dos, un tote bag en tissu et un gros sac avec un tapis de yoga (en moyenne 4kg) qui glisse de ton épaule tout en l’écrasant ? Oui, c’est pénible. Et sans même parler de courir, c’est encombrant ! Pour avoir trimballé des tapis dans des “sacs à tapis”, bien lourds et dommageables pour les épaules, je ne peux que recommander l’achat d’un tapis de voyage. 


Mon tapis de voyage : le Eko SuperLite Travel de Manduka (45 €)


Transport. Il se glisse dans le compartiment à ordinateur portable d’un sac à dos et c’est le jour et la nuit : pas besoin d’un sac supplémentaire et encombrant, qui empêche de se déplacer les mains libres ou que l’on cogne partout sur son passage sans le vouloir dans les gares bondées. Pas besoin non plus de le passer en soute à cause des dimensions classiques d’un tapis roulé, si on doit prendre l’avion, ou de jouer à Tetris pour le caser dans le train. 

Spécificités. Ce tapis ne pèse qu’un kilo et n’est pas plus épais qu’une serviette microfibre – 1,5 mm ! Petit plus intéressant, selon les modèles, la marque propose une longueur de tapis de 180 ou 200 cm – parfait si tu as besoin de plus de place dans tes écarts de jambes ou en planche. Ce que je retiens avant tout de ce tapis, c’est qu’il fait partie des plus agrippants que j’ai pu tester, toutes marques et modèles confondus, ce qui reste impressionnant vu sa petite épaisseur. 

Entretien. Il fait partie de la gamme eKo de chez Manduka, ce qui veut dire qu’il est en caoutchouc naturel (sans latex) et son revêtement est “closed cells”, donc non poreux. Il n’absorbe pas la transpiration et se lave comme un charme.

Durabilité. Comme pour tout, il faut en prendre soin. Mais la maintenance est minime : nettoyage avec un chiffon doux et de l’eau faiblement vinaigrée (ou mon mélange maison). J’ai le même depuis 3 ans, il a voyagé avec moi un peu partout, en retraite, en vacances, roulé ou super compressé dans la valise : il n’a pas bougé ! Ceci dit, le pliage façon serviette de plage n’est à recommander que pour les trajets car la compression des zones pliées peut endommager le tapis à long terme. 

Attention toutefois : ce tapis a les défauts de ses avantages, il est très fin ! On gagne énormément sur sa maniabilité et son poids en déplacement, mais il ne sera pas adapté si vos genoux et articulations sont fragiles et demandent plus de moelleux à un tapis. 

Dans le cadre d’une retraite de yoga, il se peut que des tapis soient à disposition sur place et dans ce cas, il suffira de le poser sur un tapis plus épais et avoir le meilleur des deux mondes.


Autres modèles de tapis de voyage intéressants : le Ultralight Folding de YOGO et le Jade Voyager de JadeYoga, deux modèles que je n’ai jamais pu tester mais qui m’ont toujours fait de l’œil. Cependant, au vu de la longévité de mon Eko superLite, je ne suis pas prête de le renouveler ! 


4mm : le tapis à tout faire ?

Les tapis de 4mm sont les plus répandus car ils cumulent en général un bon équilibre entre adhérence, moelleux minimum et poids autour de 2 kg. Si tu as de la place, ils peuvent même faire de très bon compagnons de voyage (roulé et accroché le long d’un sac à dos). C’est aussi la bonne option quand on cherche un tapis pour pratiquer différents styles de yoga. 

Sans suspens, mes favoris sont encore en caoutchouc naturel ! 

Liforme Yoga Mat

La référence n’est pas plus précise que cela car Liforme ne propose que 3 formats : un classique à 4,2 mm, un format voyage à 2mm et un surtapis (lui aussi de 4,2 mm) de 33×64 cm.

Intéressons nous à la version classique. Sa gamme de prix n’est pas accessible car elle varie entre 135 et 180 euros. On est clairement sur un investissement !



Liforme a la spécificité d’un marquage sur ces tapis qui aide visuellement à trouver son alignement. Même si l’alignement peut être relatif d’un corps à l’autre, que l’on soit débutant ou expérimenté, je trouve ce marquage très bien pensé. Je le vois plus comme une invitation à jouer avec la géométrie qu’une obligation à adopter des postures strictes.

Au-delà de son aspect esthétique, du choix des couleurs et motifs que je trouve très gaies, ce tapis a une adhérence impeccable ! Je me sens toujours en sécurité dans mes postures ou mes équilibres.



Le défaut que je lui trouve : il marque vite, prend rapidement les griffures – ce n’est pas un tapis tout terrain comme le suivant. La surface lisse est un régal dans la pratique, beaucoup d’adhérence sans perdre de fluidité dans les flows, mais elle n’est pas facile à nettoyer. Sans compter que si tu as des animaux et / ou les cheveux longs, la balayette deviendra sa meilleure amie car tout y adhère !

EkoLite de Manduka

Voilà donc LE tapis tout terrain à mes yeux. Ses 2,3 kg de caoutchouc naturel, son adhérence parfaite, sa résistance au frottement … et son prix de 80€. 



C’est le tapis que je sors autant pour ma pratique que pour donner des cours. 

La marque propose régulièrement de nouveaux coloris et pour certains, l’option de tapis 200 cm en plus du 180 cm.

Dans une utilisation « tapis de voyage », on est sur un encombrement moyen. Je l’ai déjà pris en retraite de yoga. Il n’a pas le petit poids ou le faible encombrement des modèles de voyage, mais cela reste gérable.



Il se nettoie très facilement et sèche vite. C’est vraiment le tapis du compromis dont je ne peux me passer.

5 mm et plus : le tapis confort à la maison

Si tu souhaites un tapis extra moelleux, il faudra partir au moins sur une épaisseur de 5 mm.

Eko de Manduka

Le Eko de Manduka (oui, j’ai toute la gamme Eko, je la trouve tout simplement parfaite !) a été mon premier “vrai” tapis de yoga. Après des années à pratiquer sur des tapis de fortune, du salon, des tapis de gym ou de camping, on m’a offert ce sublime tapis violet.



Malgré son épaisseur, je crois avoir vraiment fait tous types de yoga dessus, du très dynamique au restauratif. Je l’ai même trimballé à bout de bras en retraite de yoga mais à moins d’être motorisé, je ne te le conseille pas ! Ses 3,2 kg sauront se rappeler à ton bon souvenir si tu dois marcher longtemps avec. En revanche, c’est un super tapis pour la pratique à la maison.

Côté d’adhérence, il n’a rien à envier aux autres tapis de la gamme mais son épaisseur pourra déstabiliser dans les équilibres.

Mis à part une attaque griffue de patte de chat, il résiste très bien au temps et est facile d’entretien.

Dans le même type de tapis, je n’ai jamais testé le Jade Harmony de JadeYoga qui, en plus des critères parfaits sur le papier, a majoritairement de bons retours d’expérience. Je tenais donc à le mentionner ici.


J’espère que ce petit tour des questionnements dans la quête de ton tapis de pratique te sera utile ! Mon dernier conseil est de tester un tapis avant de l’acheter, le toucher, tester des postures pour être sûr.e qu’il corresponde à ce que l’on cherche.


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